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Les remarques complémentaires

Dans la physique classique tous les concepts ont un sens bien déterminé et il ne faut pas le substituer par des succédanés. Que les relativistes inventent pour leurs nouveaux concepts (où des combinaisons des symboles) des autres nominations. La définition relativiste des coordonnées du centre de l'inertie [17]:

\begin{displaymath}
{\bf R} = {\sum E{\bf r}\over\sum E}
\end{displaymath}

n'a pas de sens physique parce que dans la TRR le centre de l'inertie du même système des particules en mouvement est différent dans des systèmes de référence différents. Donc, il n'accomplit pas son rôle fonctionnel de centre d'équilibre. Supposons qu'il y a une boite plate et massive, dans laquelle des boulettes massives se meuvent. Supposons que dans le cas classique le centre de l'inertie de tout ce système lors du mouvement et des collisions des boulettes coïncide toujours avec le centre de la boite. Alors, dans le cas classique nous pouvons l'équilibrer (par exemple, dans le champ de la gravité de la Terre où dans un autre champ) sur le support de la section minime (Figure 4.3) et son équilibre sera gardé.

Figure 4.3: Le centre de l'inertie du système et l'équilibre.
\begin{figure}\begin{center}\epsfxsize =11.3truecm
\epsfbox{fig2dyn2.eps}\end{center}\end{figure}

Dans la TRR, au contraire, si nous regardons ce système d'une fusée relativiste, se mouvant vite, le centre de l'inertie ne peut pas se trouver au-dessus du support et l'équilibre sera rompu. La miraculeuse objectivité de la TRR: pour ne pas rompre l'équilibre du plasma dans la synthèse thermonucléaire contrôlée, nous demandons les fusées relativistes de ne pas voler et de ne pas épier l'expérience.

En réalité le lien relativiste entre la masse et l'énergie ne reflète rien. En effet, la formule classique de l'énergie cinétique

\begin{displaymath}
E = {mv^2\over 2}
\end{displaymath}

et la formule relativiste

\begin{displaymath}
E=mc^2\biggl ( {1\over \sqrt{1-v^2/c^2}} - 1\biggr )
\end{displaymath}

ne diffèrent pas beaucoup (qualificativement). Ces grandeurs, toutes les deux, sont grandeurs de mesure. La tentative de mesurer ces grandeurs (c'est-à-dire la graduation de l'appareil) dépend de l'interprétation de la théorie, parce que ces grandeurs ne peuvent pas être définies de la comparaison avec l'étalon. Vu qu'outre la masse dans la formule relativiste de l'énergie

\begin{displaymath}
E = {mc^2\over \sqrt{1-v^2/c^2}}
\end{displaymath}

entrent les autres grandeurs, la masse et l'énergie restent différentes (indépendants, non équivalents) avec toutes les corrélations possibles. Même en ce qui concerne la soi-disant "énergie du repos" $E=mc^2$ il ne s’agit pas des transformations mutuelles de l’énergie et de la masse. Cela s'explique par ce que lors de l'annihilation (le seul candidat à un processus pareil) apparaissent des quanta de lumière, pour qui la "masse du mouvement" se conditionne dans la TRR selon la même formule. D'où vient que dans ce cas-là il s'agit aussi de la transformation mutuelle des particules. Sans dire que "l'énergie de repos" ne représente qu'une hypothèse de la TRR, parce que la théorie amène à la même constante indéfinie que dans la physique classique.

Faisons aussi attention à l'absence de l'invariance de la formule $E=mc^2$ dans les cadres de la TRR: la masse est invariant, la vitesse de la lumière aussi. Pourtant l'énergie représente le 4-vecteur. Si on tache d'inclure dans l'énergie d'un corps l'énergie cinétique de ses molécules, qui se meuvent avec les vitesses différentes ${\bf v}_i$, lors du passage au système en mouvement ces vitesses-là seront additionnées d'une manière différente à la vitesse du corps entier. Finalement la corrélation devient rompue et dans un nouvelle système cette formule n'est qu’une définition relativiste d'une certaine "lettre $E$".

La TRR tend principalement à "combattre ce, qui n'existe pas": par exemple, le concept du corps absolument solide. Pourtant dans la physique classique personne n'attribue un sens littéral à l'abstraction du corps absolument solide. Il est évident à tous que le corps absolument solide n'existe pas même avec les vitesses non-relativistes (il est à apprécier le rôle des accélérations, précisément des forces, en se souvenant des simples collisions des voitures dans les rues). Tout simplement lors de la description des certains mouvements l'influence des déformations a une valeur négligeable pour l'étude du phénomène et donc on n'utilise l'abstraction du corps absolument solide que pour la simplification des formules mathématiques. La TRR principalement tache de considérer les particules élémentaires comme ponctuelles [17] et heurte immédiatement à un autre problème important: la singularité d'une partie des grandeurs.

Passons maintenant directement aux remarques sur la dynamique relativiste (la théorie des collisions et les lois du mouvement des charges).


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Sergey N. Artekha