A vrai dire l'hypothèse balistique de Ritz (au fond c'est la loi classique de l'addition des vitesses pour des corpuscules) ne pouvait pas être facilement démentie au début du XX siècle. Notons la conclusion de l'auteur de [29] et faisons quelques remarques. Le temps du passage du signal d'un astre - satellite de l'astre central, se prouvant à la distance , pendant son entrée dans l'ombre , et perdant sa sortie de l'ombre , où est une période du mouvement orbital. En supposant pour un effet remarquable (le système double devient visible comme triple) , recevons . Pour le diamètre de l'orbite on a . Si est l'angle de l'observation, et comme , recevons . Les vitesses réelles des satellites observées km/sec. En résultat pour un tel effet on doit recevoir radians (ce qui dépasse l'exactitude des télescopes contemporains).
Bien sur, cette conclusion est assez approximative. Dans la formule pour il faut
écrire
au lieu de , où est une part de la période, quand le satellite est en ombre;
toujours, ce qui augmente l'exactitude de limite . En outre, à nos jours on peut
fixer des laps de temps très courts à l'aide de la photographie (si l'exposition
permet), c'est-à-dire on peut écrire , où , ce qui aussi augmente l'exactitude de limite. Pourtant
faisons quelques remarques de justification.
(1) L'étude n'est pas
productive, parce que tous les éclipse observés sont périodiques et nous ne
pourrons pas vérifier, si nous réellement voyons le système triple (ou
quaternaire etc.) ou ce n'est qu'une apparence.
(2) Dans le processus du
mouvement du satellite sur l'orbite le temps de l'arrivée du signal dans le
point de l'observation change peu à peu (l'objet réel, le satellite et son image
ne coïncident pas), ce qui déforme la définition de l'orbite réelle et de la
grandeur .
(3) Suite au fait du passage de la lumière à travers le milieu
hétérogène (l'atmosphère et l'espace cosmique) on connaît les phénomènes de
scintillement et de la dispersion. Pour réduire leur effet négatif il faut
observer des éclipses totales (et pas partiels) des satellites artificiels de la
Terre.
(4) Etant donné que seulement la projection de plan de l'orbite nous
est accessible, nous ne pouvons pas exactement évaluer la longueur d'un secteur
de l'ombre (Figure 3.3).
Le temps du mouvement dans l'ombre sera différent en dépendance de la
direction sur l'observateur (sur la Terre). Donc, on a besoin des orbites à une
orientation symétrique. L'exactitude de la détermination des "bras" de la
projection de l'orbite et des dimensions de tous les deux corps imposent des
servitudes sur l'exactitude (de calcul) de la détermination du temps du passage
des signales.
(5) On a déjà dit ci-dessus que la vitesse abstraite de la
lumière n'existe pas, et seules les grandeurs concrètes et
sont observées. En conséquence l'exactitude de la détermination des fréquences
impose des servitudes sur l'évaluation théorétique de
l'exactitude et, par conséquent, sur .
La remarque la plus important est suivante.
(6) La lumière d'une certaine
fréquence n'est pas émise par l'objet, se déplaçant comme un tout avec la
vitesse , mais par les particules en mouvement chaotique avec des vitesses
thermiques. Par conséquent il est impossible de déterminer le retardement du
temps de calcul en partant de la vitesse de l'objet comme un tout et en
utilisant les fréquences habituelles à la micro-échelle (des lignes d'émission).
Seulement si le graphique de l'intensité spectrale d'un satellite
avait une certaine forme caractéristique (par exemple, le
maximal) et s'il différait visiblement (de la forme) du graphique de l'intensité
spectrale de l'astre principal, l'observation du changement de l'intensité
spectrale sur la fréquence détachée flottante (!) (qui
correspond au maximum ) pourrait prouver ou démentir l'hypothèse
balistique de Ritz.
Comme l'auteur connaît, il n'y avait pas d'analyse des données astronomiques dans cet aspect. Il est aussi à noter que l'hypothèse de Ritz pour des systèmes doubles outre la modulation de phase prédit aussi la modulation d'amplitude d'arrivée (dans un point fixé de l'espace, suite à la vitesse différente de la diffusion de la lumière, les pulsassions d'intensité, causées par la superposition de la lumière, émise aux moment du temps différents, ont lieu). Avec tout cela, avec l'augmentation de la distance du système double, l'intensité relative des pulsassions augmente aussi. De plus, la fréquence des pulsassions augmente aussi (jusqu’aux certaines limites). Certains auteurs [29] considèrent "l'existence" des quasars et des pulsars en tant qu'une preuve de l'hypothèse de Ritz. En effet, les grandeurs minimes de leurs périodes de pulsassions (parfois moins qu'une seconde) témoigne de la compacité de ces objets et la puissance de l'émission (en prenant en compte leur éloignement) parle du fait contraire. Ou il faut plus consciencieusement vérifier l'hypothèse de Ritz, ou croire aux versions contemporaines fantastiques (invérifiable). Même les complexités du travail des observations radar de la Vénus fait penser à la possibilité de l’existence des particularités inertes de la lumière. Pourtant ce livre ne poursuit pas le but de défendre ou de développer l'hypothèse de Ritz.